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Abstract:
Après 1989, de nouvelles confédérations syndicales, sinon les anciennes confédérations syndicales réformées, ont vu le jour en Europe centrale et de l'Est, notamment avec l'aide de la Confédération Européenne des Syndicats. La plupart des syndicats de ces pays sont aujourd'hui membres de la CES ou elles ont le statut d'observateur.
Si, d'une part, on créait ainsi, par la mise en place de syndicats indépendants et démocratiques, la première condition importante de la représentation efficace des intérêts des travailleurs, de l'autre, la situation se présentait de façon beaucoup plus complexe du côté des employeurs. Pendant longtemps, les syndicats des travailleurs n'ont pas eu, dans de nombreux pays, de partenaires sérieux de négociation du côté des employeurs. A cela s'ajoute que si en de nombreux endroits, des institutions tripartites ont bien été mises en place, cela ne voulait pas dire pour autant que les relations bilatérales entre les employeurs et les syndicats se soient aussi bien développées au plan sectoriel.
L'auteur analyse dans son étude les organisations d'employeurs en Pologne, enTchéquie et en Hongrie. Même s'il se limite ici à trois pays, il montre cependant que ceux-ci sont des exemples de ce qui a été réalisé à ce jour au niveau des employeurs dans les pays d'Europe centrale et orientale, où gisent à la fois de grand problèmes mais où se trouvent les perspectives d'avenir. L'étude est le fruit d'une coopération avec l'Institut Max-Planck de Cologne qui fait de la recherche sociétale.