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Biodiversity Southeast Asia, Biodiversité, Asie du Sud-est
Abstract:
Since the initial description of the complex Ailuropoda-Stegodon as a faunal association with biochronological significance for the Southeast Asian area, few sites have provided paleontological data allowing for an extensive documentation of past fauna. Biodiversity and paleo-environmental reconstructions of Pleistocene fauna are still generally based on bone assemblages whose taphonomy and dating are not or badly documented. However, in order to be useful in a paleo-eclogical perspective, the dating of collected assemblages should be associated with periods of times corresponding to climatic episodes. In this study, we provide a detailed stratigraphic, taphonomical, paleontological and ESR dating studies concerning the site of Ban Fa Suai II discovered near the cave of the Monk in northern Thailand. Our results demonstrate the changes in the taxonomic composition of the fauna over time and argue against the use of the currently available regional dataset for paleo-ecological reonstructions.
Résumé
Depuis la description initiale du complexe Ailuropoda-Stegodon en tant qu’association faunique ayant une signification biochronologique pour l’Asie du Sud-est, peu de sites ont fourni de données paléontologiques permettant une documentation complète des faunes anciennes. La biodiversité et les reconstitutions paléo-environnementales de la faune du Pléistocène sont, de plus, encore souvent basées sur des assemblages fauniques dont la taphonomie et la datation ne sont soit pas prises en compte, soit mal documentées. Pour être utile dans des perspectives paléo-écologiques, les assemblages fauniques collectés doivent être datés avec une résolution suffisante pour être confronté à des épisodes de changements climatiques d’ampleur comparable. Dans ce travail nous fournissons une étude stratigraphique, taphonomique, et paléontologique détaillée et des datations ESR concernant le site de Ban Fa Suai II découvert près de la grotte du Moine dans le nord de la Thaïlande. Les résultats permettent de documenter les changements de la composition taxonomique de la faune au cours du temps mais également de souligner les biais et les verrous actuels quant à l’emploi des données disponibles pour des reconstructions paléo-écologiques.
