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Investment, R&D and Financial Constraints in Britain and Germany

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Citation

Bond, S., Harhoff, D., & Van Reenen, J. (2005). Investment, R&D and Financial Constraints in Britain and Germany. Annales d'Economie et de Statistique, 79/80, 435-462.


Cite as: https://hdl.handle.net/11858/00-001M-0000-0019-923E-8
Abstract
This paper tests for the importance of cash flow on investment in fixed capital and R&D using firm-level panel data in two countries between 1985 and 1994. For German firms, cash flow is not informative in simple econometric models of fixed investment or R&D. In identical specifications for British firms, cash flow is informative about investment, although not about the level of R&D spending conditional on the R&D participation decision. In the UK, we also find that investment is less sensitive to cash flow for R&D-performing firms, and that cash flow predicts whether firms perform R&D or not. We confirm that these differences do not simply reflect a greater role for current cash flow in forecasting future sales. These results suggest that financial constraints are more significant in Britain, that they affect the decision to engage in R&D rather than the level of R&D spending by participants, and that consequently the British firms that do engage in R&D are a self-selected group where financing constraints tend to be less binding.
Ce papier étudie l'effet du cash-flow sur l'investissement en capital fixe et en R&D à partir de données individuelles d'entreprises couvrant deux pays entre 1985 et 1994. Pour les firmes allemandes, le cash-flow n'apparaît pas significatif dans des modèles économétriques simples d'investissement en capital fixe ou en R&D. A partir de spécifications identiques, les estimations pour les firmes du Royaume-Uni montrent un effet significatif du cash-flow sur l'investissement mais pas sur le niveau des dépenses de R&D conditionnellement à la décision d'entreprendre de la R&D. Au Royaume-Uni, nous trouvons également que l'investissement est moins sensible au cash-flow pour les firmes faisant de la R&D et que le cash-flow influence la décision de faire ou non de la R&D. Nous confirmons que ces différences ne reflètent pas simplement un effet plus important du cash-flow courant comme prédicteur des ventes futures. Ces résultats suggèrent que les contraintes financières sont plus significatives au Royaume-Uni, qu'elles affectent la décision d'entreprendre de la R&D plutôt que le niveau des dépenses de R&D des participants, et que par conséquent, les firmes qui entreprennent de la R&D sont un groupe « auto sélectionné » pour lequel les contraintes financières tendent à être moins importantes.