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Explaining Variation in Public Debt: A Quantitative Analysis of the Effects of Governance

MPS-Authors
/persons/resource/persons202511

Eisl,  Andreas
Max Planck Sciences Po Center on Coping with Instability in Market Societies (MaxPo), MPI for the Study of Societies, Max Planck Society;
Politische Ökonomie der europäischen Integration, MPI for the Study of Societies, Max Planck Society;

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Citation

Eisl, A.(2017). Explaining Variation in Public Debt: A Quantitative Analysis of the Effects of Governance. Paris: MaxPo.


Cite as: https://hdl.handle.net/11858/00-001M-0000-002C-F404-1
Abstract
This paper examines the main political influence factors accounting for the variation in public debt accumulation on a global scale. This allows for a reassessment of the recent focus on a regime type theory of public debt and for a test of an alternative governance theory. I argue that political stability, the rule of law, the control of corruption, government effectiveness, and regulatory quality promote lower public debt accumulation by reducing the incentives for governments to “borrow from the future,” by increasing state capacity to collect taxes and effectively use public funds, and by providing more security and equity to private investment, inducing higher economic growth and tax revenues. Both theories are tested against a number of controls stemming from theories of public choice, theories of governmental distributional conflict, as well as from politico-institutional and macroeconomic explanations of public debt accumulation. Applying different specifications of quantitative models, the two governance indicators political stability and regulatory quality show consistent effects on public debt accumulation, partly confirming the proposed governance theory. Furthermore, the paper can reproduce a public debt-reducing effect of more democratic regime types across a number of model specifications – though without a high degree of robustness.
[Expliquer la variation de la dette publique par la gouvernance ? Une analyse quantitative] Cet article examine les principaux facteurs politiques d’influence expliquant la variation de l’accumulation de dette publique selon les pays. Ceci permet de reconsidérer les explications en termes de théorie des régimes, actuellement privilégiées, et de mettre plutôt à l’essai une théorie de type gouvernance. L’idée est que la stabilité politique, l’État de droit, le contrôle de la corruption, l’efficacité administrative et la qualité de la réglementation favorisent une moindre accumulation de dette publique en réduisant la tentation des pouvoirs publics d’« emprunter aux générations futures », en accroissant la capacité de l’État à collecter l’impôt et à utiliser efficacement les fonds publics, et en offrant à l’investissement privé davantage de sécurité et d’équité, ce qui induit une croissance économique et des recettes fiscales plus élevées. Les deux théories sont mises à l’épreuve au moyen d’une série de contrôles tirés de la théorie du choix rationnel, de la théorie du conflit de répartition des ressources publiques, ainsi que des explications politico-institutionnelles et macro-économiques de l’accumulation de dette publique. L’application de différentes spécifications de modèles quantitatifs fait apparaître des effets constants de deux indicateurs de gouvernance, « stabilité politique » et « qualité de la réglementation », sur l’accumulation de dette publique, ce qui confirme partiellement la théorie de la gouvernance proposée. On a pu en outre reproduire un effet de réduction de la dette publique des types de régime plus démocratiques pour plusieurs spécifications de modèle, mais avec un degré de robustesse peu élevé.