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"Smart" Industrial Relations in the Making? Insights from Analysis of Union Responses to Digitalization in Italy

MPG-Autoren
/persons/resource/persons256349

Tassinari,  Arianna
Politische Ökonomie von Wachstumsmodellen, MPI for the Study of Societies, Max Planck Society;

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Zitation

Gasparri, S., & Tassinari, A. (2020). "Smart" Industrial Relations in the Making? Insights from Analysis of Union Responses to Digitalization in Italy. Relations industrielles, 75(4), 796-817. doi:10.7202/1074565ar.


Zitierlink: https://hdl.handle.net/21.11116/0000-0007-DCBB-F
Zusammenfassung
How do unions respond to the challenges of digitalization? What is shaping
their strategies, and to what extent are these strategies adaptive, innovative,
or experimental? Looking at the macro, meso, and micro levels of industrial
relations in Italy, we find that unions have thus far dealt with digitalization’s
disruptive effects mainly by attempting to extend established institutions
where they enjoy greater power resources and favourable opportunity
structures, i.e., sectoral collective bargaining. Unions have also promoted
minor innovative and, sporadically, experimental initiatives to strengthen
their framing capabilities and organizational outreach, but with hitherto
limited impact. We contribute to the debate over unions in the digital age
by underscoring how structural-institutional and agential features mediate
union responses and, arguably, the prospects of ‘smart’ industrial relations.
Comment les syndicats réagissent-ils aux menaces et aux opportunités émergentes
que pose le numérique dans le domaine des relations de travail ? Quels facteurs
expliquent l’orientation et l’efficacité variable de leurs réponses ? Cet article
cherche à répondre à ces questions à partir du cas de l’Italie — un cas intéressant
au niveau théorique, car il combine d’importants défis liés au numérique, des institutions
de relations de travail historiquement fortes sous pression croissante et
diverses confédérations syndicales.
D’après les données disponibles, nous constatons que les stratégies et les revendications
des syndicats italiens ont, jusqu’à présent, été principalement axées sur
les interventions aux niveaux macro et méso, plaidant en faveur d’une extension
des formes traditionnelles de protection — en particulier des accords de négociation
collectifs sectoriels — en vue de contrer les effets perturbateurs du numérique.
Cela a été associé à quelques innovations modérées dans l’agenda des syndicats
et des répertoires discursifs axés sur le niveau d’intervention micro, tout comme
un changement des préférences des syndicats vers l’inclusion dans leurs rangs des
travailleurs des plateformes digitales et des travailleurs indépendants. Tout en soulignant
l’importance des facteurs structuraux, nous constatons, néanmoins, que la
focalisation et l’efficacité des interventions des syndicats sont influencées de manière
déterminante par les héritages institutionnels et la répartition des ressources
de pouvoir, ainsi que par l’orientation idéologique et les capacités stratégiques des
syndicats locaux eux-mêmes.
Dans l’ensemble, les syndicats italiens ont, jusqu’à ce jour, eu tendance à privilégier
des stratégies de réponse graduelle fondées sur l’extension et l’adaptation
des institutions existantes et établies. Toutefois, il reste à voir si de telles approches
suffiront pour gérer efficacement la transformation numérique du travail ou si
une expérimentation institutionnelle plus radicale deviendra nécessaire. Quoi qu’il
en soit, si l’on souhaite nouer de meilleures (smart en anglais) relations de travail
en Italie, les syndicats auront un rôle actif à y jouer.