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Reconfiguration du champ des formations en sciences humaines en Île-de-France: Le poids de la sélection

MPS-Authors
/persons/resource/persons273977

Oberti,  Marco
International Max Planck Research School on the Social and Political Constitution of the Economy, MPI for the Study of Societies, Max Planck Society;
Sciences Po–OSC, Paris, France;

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Citation

Rossignol-Brunet, M., Tenret, É., Barraud de Lagerie, P., Oberti, M., & Savina, Y. (2022). Reconfiguration du champ des formations en sciences humaines en Île-de-France: Le poids de la sélection. Éducation & Formations, (103), 136-155.


Cite as: https://hdl.handle.net/21.11116/0000-000A-78B8-0
Abstract
À partir d’une étude sur les filières en sciences humaines dans le champ
de l’enseignement supérieur francilien, et en se concentrant notamment
sur celles pratiquant la sélection, cet article montre la diversité et la hiérarchie
interne à ces formations. Le développement des licences sélectives à l’université
engendre une sélectivité socio-scolaire proche de celles d’établissements
historiquement sélectifs. Ainsi, les licences sélectives de Paris 1 ont un
recrutement proche de celui des classes préparatoires les plus favorisées
et d’institutions comme Sciences Po ou l’université Paris-Dauphine,
ce qui traduit les recompositions à l’œuvre dans le champ de l’enseignement
supérieur. Pour autant, malgré des traits communs, Sciences Po, Dauphine
et Paris 1 présentent des spécificités en lien avec leur spécialisation disciplinaire.
Sciences Po et Paris 1 sont ainsi plus proches entre elles dans leur recrutement
qu’elles ne le sont de l’université Paris- Dauphine, car elles recrutent davantage
d’étudiants issus des fractions culturelles des classes supérieures et moins
d’élèves scientifiques. Les élèves non franciliens y sont également plus
nombreux – proportionnellement – qu’ils ne le sont à Dauphin